Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Les autorités nigérianes ont annoncé jeudi la libération de la majeure partie des élèves enlevés une semaine plus tôt dans le nord-ouest du pays. Pour le chercheur Vincent Foucher, cet épisode n’en marque pas moins le retour de la faction de Boko Haram restée fidèle à Abubakar Shekau, qui était en perte de vitesse depuis 2016.
Déjà en pleine crise économique, le Cameroun n’a pas pu mettre en place de mesures sanitaires drastiques pour lutter contre la pandémie de peur d’aggraver la situation.
Le parlement a adopté vendredi une loi autorisant les interceptions des communications téléphoniques pour lutter contre « le terrorisme et la criminalité transnationale ».
Guerre civile algérienne, camps sahéliens, réseaux saoudiens… L’universitaire américain décrit un jihad nigérian à vocation régionale, bien avant l’émergence de l’État islamique en Afrique de l’Ouest.
Depuis le sommet du G5 Sahel, à Pau, en janvier, Idriss Déby Itno a réaffirmé son statut de partenaire privilégié de la France au Sahel. Une diplomatie militaire qui fait de l’axe N’Djamena-Paris l’un des plus solides du continent.
Après l’attaque du 23 mars, à Boma, Idriss Déby Itno (IDI) a lancé une nouvelle offensive militaire contre Boko Haram, annonçant vouloir en finir avec le groupe jihadiste. Une stratégie qui mobilise un vaste réseau de gradés et de notables. Voici les hommes clés de la « colère » du président tchadien.
Le Tchad a envoyé des soldats au Niger et au Nigeria dans le cadre de l’opération contre le groupe jihadiste Boko Haram, qui a tué une centaine de militaires tchadiens le 23 mars, a annoncé mardi le ministre de la défense nationale.
Au moins 92 soldats tchadiens ont été tués lundi 23 mars dans des affrontements avec Boko Haram à Boma, dans la province du Lac. Sur place, le président Idriss Déby Itno a revêtu les habits de chef de guerre pour mener la riposte.
Le ministère de la Défense du Niger a annoncé ce jeudi avoir éliminé le jihadiste nigérian Ibrahim Bakoura*. Portrait de ce chef de faction de Boko Haram.
L’attention des autorités et de la communauté internationale s’est déplacée vers les zones anglophones. Pourtant, dans l’Extrême-Nord, les attaques attribuées à Boko Haram ont repris de plus belle.
Le verdict dans le procès de sept militaires camerounais accusés d’avoir exécuté deux femmes et deux enfants a été reporté une nouvelle fois. Mais cette procédure envoie tout de même le message clair que nul n’est au-dessus de la loi.
Les élections législatives au Tchad, plusieurs fois repoussées depuis 2015, se tiendront le 13 décembre prochain, a annoncé vendredi 14 février la commission électorale nationale indépendante.
L’Assemblée nationale burkinabè vient d’adopter un projet de loi pour le recrutement de civils volontaires afin de lutter contre le terrorisme. William Assanvo, chercheur à l’Institut d’études de sécurité, analyse les conséquences et les risques que pourraient avoir une telle mesure, déjà mise en oeuvre au Cameroun et au Nigeria.
Les corps de trois villageois kidnappés avec une femme vendredi, dans l’extrême-nord du Cameroun, par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, ont été retrouvés décapités.
L’Afrique de l’Ouest vit l’un des moments les plus préoccupants de son histoire. Touchée par le terrorisme et la criminalité transfrontalière, notre région doit pouvoir y répondre avec promptitude et efficacité.
Le groupe jihadiste Boko Haram a tué quatre militaires de l’armée tchadienne lors d’une attaque, menée lundi contre un poste récemment établi sur les rives du lac Tchad (Ouest), ont annoncé l’armée et l’administration.
Si le nombre d’attentats et de victimes a globalement diminué dans la zone Afrique-Monde arabe, le Global Terrorism Index (GTI) 2019 considère toujours cette dernière comme la plus affectée par le phénomène.
L’Afrique de l’Ouest dit vouloir plus d’intégration économique régionale. Elle y travaille, jusque dans les domaines agricole et monétaire, mais son infrastructure de sécurité n’a pas évolué au même rythme, et cela pourrait être son maillon faible.
Des hommes armés ont lancé une attaque meurtrière dans la nuit de mardi à mercredi contre la base militaire de Blabrine au nord de Diffa, dans le sud-est du Niger, frontalier du Nigeria, où sévit le groupe jihadiste Boko Haram.
Avec « Les jours viennent et passent », la romancière camerounaise dissèque la violence du présent, nourrie par les extrémismes de toutes sortes, à la lumière d’un passé trop souvent dévoyé. Entretien.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a annoncé jeudi une aide de 45 millions d’euros à la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, touchée de plein fouet par les exactions du groupe jihadiste Boko Haram.
Si de nombreuses armées du continent utilisent des drones de fabrication étrangère, notamment dans la lutte contre le terrorisme, les succès sud-africain et nigérian en matière de conception locale permettent d’anticiper une accélération du phénomène dans les années à venir.
Réunis en sommet à Ouagadougou, les chefs d’État de la région ont appelé à un sursaut et tenté d’unir leurs forces face à la menace jihadiste. Mais l’efficacité de la riposte demeure incertaine.
Plusieurs soldats nigérians ont été tués dans une embuscade tendue par des jihadistes au passage d’un convoi militaire dans le nord-est du pays, ont indiqué mercredi des sources sécuritaires.
Huit soldats nigérians ont été tués vendredi dans une embuscade tendue par des jihadistes dans l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, a-t-on appris de sources militaires.
Les crises en Libye, au Soudan et en Centrafrique ont contraint le chef de l’État à déployer ses troupes et tous ses talents de diplomate. Pas question de se laisser déborder !