Après le mois de Ramadan débutera un grand débat national au Mali. Réunissant toutes les communautés, il a pour vocation de réaliser ce que les précédents dialogues n’ont jamais réussi : instaurer une paix durable à travers tout le pays.
Les séparatistes touaregs du nord du Mali accusent l’armée et le groupe paramilitaire russe d’avoir tué sept civils tchadiens et nigériens lors de frappes de drone à la frontière algérienne.
Bamako a créé un organe de dialogue purement national pour tenter de faire la paix, au lendemain de la fin annoncée de l’accord conclu en 2015 avec les groupes armés du Nord, sous médiation internationale et algérienne.
La junte au pouvoir à Bamako a annoncé le 25 janvier la fin, « avec effet immédiat », de l’accord d’Alger signé avec les groupes indépendantistes du nord du Mali.
Près de deux ans et demi après sa dernière prise de parole, le chef jihadiste le plus recherché du Sahel annonce une « nouvelle étape » dans son combat contre les autorités locales.
Après la reprise symbolique de Kidal aux rebelles indépendantistes, le président de transition Assimi Goïta mise sur l’un de leurs ennemis jurés pour reprendre la main dans la région.
Pour le président de transition malien, la conquête du fief des rebelles indépendantistes par l’armée est une victoire hautement symbolique, qui conforte un peu plus son pouvoir.
Confronté à une série de démissions depuis l’arrestation de son leader « Ben le Cerveau », le mouvement Yerewolo – Debout sur les remparts, jusqu’alors principal soutien de la junte au sein de la société civile, cherche à se renouveler.
Des frappes aériennes ont fait plusieurs victimes ce 7 novembre dans la ville du nord du pays. Contrôlée par les groupes rebelles, celle-ci est dans le viseur de l’armée malienne et de la junte d’Assimi Goïta.
Le leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) refuse de prendre les armes dans la guerre qui oppose les groupes indépendantistes du nord du Mali à la junte d’Assimi Goïta et continue à plaider pour l’application de l’accord de paix d’Alger. Interview.
Poussée hors du Mali, la Minusma est contrainte par Bamako à précipiter son départ et saboter le matériel laissé derrière elle. Pour les Casques bleus encore sur place, la route du départ est celle de tous les dangers.
Prise au milieu des conflits entre l’armée malienne et les groupes rebelles indépendantistes, la mission de maintien de la paix de l’ONU n’a plus que soixante-quatorze jours pour quitter le Mali. Face aux difficultés, elle envisage un retrait accéléré.
Après avoir repris Anefis, le 7 octobre, l’armée malienne est à une centaine de kilomètres du fief historique des rebelles touaregs. Pour le président de la transition, l’enjeu n’est pas que militaire, il est aussi hautement politique.
Après le Gatia, fin juillet, le MSA de Moussa Ag Acharatoumane a claqué la porte du CSP-PSD, la coalition qui regroupe les principaux mouvements armés signataires de l’accord de paix d’Alger.
Entre la recrudescence des attaques jihadistes et la reprise des hostilités entre l’armée malienne et les anciens rebelles du Nord, le départ de la mission de l’ONU fait face à de nombreux défis.
Ce mercredi, plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air malienne ont survolé Kidal et plusieurs autres localités du Nord à basse altitude. La coalition d’anciens groupes rebelles dénonce une « violation patente du cessez-le-feu » et « une provocation grave ».
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a dénoncé dimanche 12 février les propos d’un responsable soutenant la junte au pouvoir et prédisant la reprise prochaine des hostilités dans le Nord.
La CMA, coalition de mouvements signataires de l’Accord de paix d’Alger en 2015, a annoncé qu’elle se retirait de la commission chargée de finaliser le projet de nouvelle Constitution malienne.
À la fin de décembre 2021, ce célèbre militaire a été débarqué de l’Inspection générale des armées par Assimi Goïta. Entre rébellions dans le Nord et accords avec les gouvernements, il est pourtant, depuis trente ans, une personnalité incontournable au Mali. Mais à quoi joue cet électron libre ?
Ismaël Wagué, le ministre de la Réconciliation nationale est à Gao pour relancer le dialogue avec les groupes armés du nord du Mali. Ce déplacement a lieu alors que les ex-rebelles indépendantistes de l’Azawad font planer l’ombre d’une reprise des armes.
Le contingent de 600 soldats maliens de l’armée reconstituée est arrivé ce 13 février à Kidal, bastion de la rébellion touarègue. Qui le compose et quel sera son rôle ? Décryptage.
Le 25 novembre à Niamey, Mahamadou Issoufou, Alghabass Ag Intalla, chef du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, et Almou Ag Mohamed, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, se sont entretenus pendant près d’une heure au sujet de la ville de Kidal.
Le président nigérien, qui a plusieurs fois mis en cause le statut de Kidal, qu’il considère comme « une menace » pour son pays, a reçu mardi à Niamey des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a annoncé mardi se retirer du « dialogue national inclusif ». Pour justifier ce retrait, Moussa Ag Attaher, le porte-parole des ex-rebelles, accuse le président malien de vouloir « revoir certaines dispositions de l’accord de paix » d’Alger, dont le groupe est signataire.
Alors que le désarmement des ex-rebelles a officiellement été lancé dans le nord du Mali, via le programme DDR, les anciens combattants ont refusé de rendre leurs armes sans obtenir au préalable des garanties.
Nommé en juin par l’État malien pour la région de Kidal, au nord-est du pays, le gouverneur Ag Icharach, a annoncé mercredi avoir rejoint son poste. Il s’était vu interdire l’accès de la ville par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA)
Neuf enfants soldats ont été remis vendredi aux Casques bleus présents à Kidal, dans le nord du Mali, a annoncé le porte-parole de l’ONU à New York, Stéphane Dujarric.
Des groupes armés signataires de l’accord de paix au Mali se sont affrontés dans la région de Kidal, dans le nord-est du pays, mardi 11 juillet, le jour même d’une réunion du Comité de suivi de cet accord, a-t-on appris de sources concordantes.
Des affrontements armés entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et les groupes armés pro-gouvernementaux réunis au sein de la « Plateforme » ont fait au moins trois morts jeudi au sud d’Aguelhok, dans la région de Kidal. Une nouvelle violation du cessez-le-feu par ces deux signataires de l’accord de paix de juin 2015 qui a été aussitôt condamnée par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).