À Kinshasa, la société civile exige une enquête des autorités après la distribution de véhicules à des députés provinciaux du parti présidentiel, la veille des élections des sénateurs, des gouverneurs et des vice-gouverneurs, le 29 avril dernier.
ÉPISODE 4/4. Selon des documents officiels, qui ont fuité et que Jeune Afrique a pu consulter, certaines des plus grosses banques du continent peinent à suivre les règles fixées par les autorités de contrôle des marchés financiers. Des manquements qui favorisent les comportements délictuels en Afrique australe.
Samuel Eto’o était convoqué le 17 avril par la Confédération africaine de football. Il a répondu aux accusations de ses détracteurs, tandis que ses avocats ont déjà enclenché la contre-attaque.
ÉPISODE 3/4. Des données confidentielles, auxquelles l’ICIJ et Jeune Afrique ont eu accès, révèlent le rôle joué par l’Eswatini dans des transferts de fonds suspects entre l’Afrique australe et Dubaï. Ils pourraient avoir servi à des opérations de blanchiment d’argent ou à favoriser le trafic international de l’or.
ÉPISODE 2/4. Sur le papier, les autorités de contrôle sont à pied d’œuvre pour mater la délinquance financière. Dans les faits, elles sont impuissantes. Suite de notre enquête.
Une enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a participé, met au jour de nombreux soupçons de crimes financiers en Afrique australe. Plongée au cœur des « Swazi Secrets ».
ÉPISODE 1/4. Députés, ministres, membres de la Haute Cour de justice ou de la famille royale… En Eswatini, l’un des pays cités dans une fuite massive de documents que JA a pu consulter, de nombreuses personnalités sont soupçonnées de corruption. Assujetties au pouvoir en place, les autorités de contrôle sont démunies.
Le service de la présidence congolaise chargé de la lutte contre la corruption anticipe les prochaines élections des sénateurs et des gouverneurs. Un numéro grâce auquel les citoyens pourront signaler les dérives a été mis en place.
En 2020, José Filomeno dos Santo avait écopé de cinq ans de prison pour des faits de corruption. La Cour constitutionnelle angolaise a estimé que certains éléments apportés par sa défense n’ont pas été pris en compte par les juges.
La présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, est rattrapée par des soupçons de corruption datant de l’époque où elle était ministre de la Défense. Elle a démissionné et s’est présentée à la police pour être mise en examen, à deux mois des élections générales.
Renvoyé du gouvernement de Pravind Jugnauth le 11 février, le ministre de l’Agro-industrie Vikram Hurdoyal a démissionné de son mandat de député du Mouvement socialiste mauricien (au pouvoir) le surlendemain. Ce choix pourrait-il menacer l’hégémonie du Premier ministre ?
Arrêtée en août 2023, la Malgache Romy Andrianarisoa était soupçonnée d’avoir demandé des pots-de-vin en échange de l’attribution de licences d’exploitation au groupe minier britannique Gemfields.
Au Maroc, ce baron du trafic de drogue en Afrique, qui a décidé de dénoncer ses complices d’hier pour leur faire payer leur trahison, a déjà entraîné dans sa chute Saïd Naciri, patron du Wydad, et Abdenbi Bioui, président de l’Oriental. Qui seront les suivants ?
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
La déconvenue des Aigles de Carthage à la CAN est une nouvelle illustration de la gestion calamiteuse de la Fédération tunisienne de football par son omnipotent président, Wadie Jary, arrêté en octobre dernier dans le cadre d’une affaire de corruption.
Après le rappel à l’ordre lancé par Mohammed VI face à la multiplication des affaires de corruption impliquant des parlementaires, la Chambre des représentants planche sur l’élaboration d’un code de déontologie qui devrait être rapidement adopté.
Si Alger affirme avoir récupéré l’équivalent de 30 milliards de dollars de biens appartenant aux anciens dirigeants et ex-hommes d’affaires sous Bouteflika, la récupération des avoirs détenus à l’étranger se révèle compliquée, voire impossible.
Coordination de leur action, dénonciation de l’inertie du gouvernement Akhannouch, révocation de deux de leurs députés, affaire du « Pablo Escobar du Sahara »… Les états-majors des deux partis de gauche ont fait bloc lors d’une réunion organisée ce mercredi 10 janvier à Rabat.
Décision rare, la révocation des deux parlementaires a été décidée le 3 janvier. Saïd Zaïdi la conteste, tandis qu’Abdelkader El Boussairi, lui, croit encore en ses chances d’être acquitté dans l’affaire locale de corruption qui lui a valu d’être écarté.
Abbas Baddredine, l’un des trente prévenus impliqués dans une vaste affaire de fraude à la nationalité, a été jugé coupable des faits de complicité de faux et usage de faux commis sur des documents administratifs. Il écope de six mois de prison, dont cinq ferme.
Si son nom fait figure de référence dans le milieu du journalisme d’investigation, rares sont ceux qui peuvent le reconnaître. Cachant son identité, le Ghanéen infiltre et dénonce les milieux les plus corrompus.
Les autorités centrafricaines entendent refaire les routes, reconstruire les bâtiments publics et soigner l’image du pays. Mais elles se mettent à dos certaines entreprises du bâtiment, qui critiquent la façon dont les marchés publics sont attribués.
Les juges algériens tentent depuis des années de mettre la main sur ce membre de la garde rapprochée de Bouteflika impliqué dans de nombreux dossiers de corruption. Si la justice suisse a autorisé la transmission de certains documents bancaires, son extradition reste encore très incertaine.
Soupçonnés de détournement de fonds par la Cour des comptes, l’ex-président du conseil d’administration de la Gécamines et l’ancien directeur général de la Banque centrale sont dans le collimateur de la justice.
Les avocats de l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, candidat à la présidentielle de décembre et poursuivi dans une affaire de détournement de fonds, n’ont pas obtenu de report. L’accusé est actuellement soigné à l’étranger.
Le président de l’Assemblée nationale camerounaise a convoqué les autorités coutumières, le 7 octobre, à Tokombéré. S’ils ont officialisé leur soutien à la candidature au chef de l’État en 2025, d’autres sujets plus sensibles ont été mis sur la table.
Le vaste réseau de fraude à la nationalité démantelé par les enquêteurs de l’ULGC avait des ramifications en Tunisie, en Turquie et dans de nombreux consulats ivoiriens. Révélations.
L’interpellation, courant mars, de plusieurs hommes d’affaires d’origine libanaise en possession de fausses plaques diplomatiques a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’aux deux cerveaux présumés de la combine : Aboubacar Diakité et Hussein Karim. Mais aussi de découvrir l’existence d’autres trafics bien plus importants.