L’arrestation, le 17 juillet, d’Abbas Badreddine, un homme d’affaires d’origine libanaise très en vue suspecté d’acquisition frauduleuse de la nationalité et de trafic de passeports, a défrayé la chronique. L’épilogue d’une longue enquête qui a mis au jour une fraude massive qui concernerait plus de 100 000 personnes. Récit exclusif.
Organisée par les autorités de l’est du pays, cette rencontre visant à réunir les pays apportant une aide financière a été accueillie avec scepticisme par une partie de la communauté internationale. Elle aura finalement lieu au début de novembre.
Le procès de cette affaire à 2 milliards de dollars, l’un des plus gros scandales de corruption en Afrique, devrait initialement s’ouvrir ce 2 octobre.
Avec son dernier album, le Suisse Stefano Boroni rend un hommage poétique aux victimes du naufrage du 26 septembre 2002. Et pointe du doigt les responsabilités collectives du drame.
Depuis son installation en mai 2023 à l’initiative du président Tebboune, un comité interministériel censé traquer les surfacturations et la fuite des capitaux a infligé de lourdes amendes à des hommes d’affaires. Le week-end dernier, les autorités ont annoncé son gel temporaire.
Livrée avec quatorze ans de retard, marquée par des procès pour corruption, lestée par un budget en augmentation constante, l’autoroute Est-Ouest est-elle au moins cette infrastructure moderne qu’on avait promise aux automobilistes ? Il est permis d’en douter.
La présidente de la CGEA a vertement riposté aux attaques de l’agence de presse officielle après sa lettre ouverte au président Tebboune. Mais El Mouradia lui préfère maintenant un autre interlocuteur au sein du patronat.
En Algérie, dès 2009, les premiers soupçons de malversations concernant le chantier de l’autoroute Est-Ouest donnent lieu à des enquêtes. Des intermédiaires sont condamnés, mais les plus hauts responsables, protégés par la présidence, restent intouchables.
Le dossier de l’autoroute Est-Ouest est plein de surprises. La première a sans doute été l’attribution d’une tranche des travaux à un prestataire chinois qui ne semblait guère qualifié. Derrière ce choix curieux des autorités algériennes, l’ombre du sulfureux homme d’affaires Pierre Falcone.
Les Algériens la surnomment « l’Autoghoute Est-Ouest », en référence à Amar Ghoul, l’ancien ministre des Travaux publics, qui en a supervisé la réalisation, avant de finir en prison. Le dernier tronçon du « projet du siècle » vient seulement d’être livré, alors qu’il devait l’être en 2009. Récit d’un scandale d’État.
En attaquant le gouvernement sur sa gestion économique et sociale, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), considérée comme une proche du pouvoir, espérait faire bouger les choses. Mais son initiative semble s’être retournée contre elle.
En Tunisie, le long processus de justice transitionnelle, malgré les promesses des gouvernements successifs, n’a pas porté ses fruits. Explications d’Ahmed Souab, ancien membre de la commission de confiscation.
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue début 2024, et même si l’opposition peine à s’organiser, le président Abdel Fattah al-Sissi est fragilisé par la violente crise économique qui frappe le pays, mais aussi par plusieurs scandales de corruption très médiatisés.
Inculpée de corruption, Romy Voos Andrianarisoa, directrice de cabinet du président malgache, risque jusqu’à dix ans de prison. Un nouveau coup dur pour Andry Rajoelina, à moins d’un mois de la clôture des candidatures pour la présidentielle.
Mamoutou Touré, président de la Femafoot, et Issaka Sidibé, ex-président de l’Assemblée en poste avant l’arrivée de la junte au pouvoir, ont été inculpés et écroués, le 9 août, pour des infractions financières présumées.
Le juge en charge du dossier de ce scandale de corruption à deux milliards de dollars réfléchit à stopper net la procédure à cause d’un vice de forme, trois mois avant l’ouverture du procès.
Le gouverneur de la Banque centrale angolaise, réputé pour sa compétence, a été nommé, le 8 juin, ministre d’État chargé de la Coordination économique. Il devra notamment mettre fin aux subventions sur les carburants, une réforme délicate.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Alger s’apprête à refondre totalement ses règles de passation des marchés publics, lesquels représentent 20 % du PIB du pays. Objectif annoncé : plus de transparence et d’efficacité, et moins de corruption, notamment grâce à la dématérialisation.
Pas de Cour constitutionnelle, toujours pas de Chambre haute, des conseils municipaux remplacés par des fonctionnaires nommés. La mise en place de la nouvelle Constitution a pris un certain retard, laissant une grande marge de manœuvre au président.
Déjà condamné le 1er décembre 2022 à dix ans de prison, Noureddine Bedoui est à nouveau jugé pour des faits de corruption présumée autour de la construction de l’aéroport de Constantine.
Les États-Unis, suivis par l’ONU, ont suspendu leur aide alimentaire à l’Éthiopie après avoir dénoncé des détournements, s’attirant les foudres d’Addis-Abeba.
Depuis sa nomination comme ministre de la Promotion de la bonne gouvernance en avril 2021, l’ancien magistrat multiplie les mesures pour tenter d’endiguer la corruption. Un fléau qui n’épargne aucun secteur. Au programme : audits, contrôles, plateforme de surveillance… Décryptage.
Selon un responsable de la compagnie nationale Eskom, le pays doit s’attendre aux pires pannes d’électricité de son histoire. Avec des coupures pouvant aller jusqu’à 16 heures par jour.
L’entrée au gouvernement de Jean-Pierre Bemba et de Vital Kamerhe marque-t-elle la fin du combat contre l’abus de biens sociaux et celle de la mise en place d’une justice transitionnelle ?
En exil à Jeddah depuis janvier 2011, l’ex-première dame tunisienne aurait engagé des discussions avec les avocats Atka Chebil et Naoufel Saïed, frère du président Kaïs Saïed, afin de négocier la libération de son « neveu préféré », moyennant un joli pactole.
Les Kouninef, Ali Haddad, Mahieddine Tahkout… Ils sont en tout 70 à comparaître avec le frère de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika devant la cour d’appel d’Alger pour « abus de fonction » et « blanchiment d’argent ».
Alors que les rumeurs de remaniement gouvernemental se précisent à Tunis, le ministre des Affaires religieuses se trouve au cœur de plusieurs affaires et polémiques.
Née à Londres, où elle a vécu une première carrière de banquière avant d’épouser Bachar al-Assad, la première dame syrienne est aujourd’hui à la tête d’un système de captation des richesses tentaculaire.