Étienne Tshisekedi rencontrait depuis longtemps des problèmes de santé, qui lui avaient valu plusieurs hospitalisations en Europe. C’est à Bruxelles, suite à une opération, qu’il s’est éteint le 1er février.
Étienne Tshisekedi était l’un des personnages clés de l’accord politique signé à Kinshasa entre le gouvernement et l’opposition. Sans lui, le grand changement démocratique devient délicat.
Une « icône », un « papa », un « fédérateur »… Des milliers de membres de la diaspora congolaise, venus de toute l’Europe, ont rendu dimanche à Bruxelles un dernier hommage à Étienne Tshisekedi, l’opposant historique décédé quatre jours plus tôt dans la capitale belge.
L’Union pour la République – Mouvement national (Unir-MN) a annoncé ce vendredi la libération à Kinshasa de son leader, Frédéric Boyenga Bofala, et de l’homme qui l’accompagnait, Pablo Diumbu Ndjeka. Ces deux sujets français d’origine congolaise étaient portés disparus depuis plus de deux mois.
Les tractations ont duré toute la nuit du vendredi à samedi, au centre interdiocésain de Kinshasa. Au petit matin, le document additif de mise en oeuvre de l’accord politique de la Saint-Sylvestre n’avait toujours pas été signé. Et la piste d’un référendum est de nouveau évoquée.
Au début de décembre 2016, après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle gambienne, j’étais un homme heureux. Heureux d’apprendre que Yahya Jammeh, le président sortant au pouvoir depuis 1994 (j’avais 39 ans !), venait de reconnaître sa défaite.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères de la RD Congo a représenté son pays au sommet Afrique-France de Bamako. Un come-back sur le devant de la scène après dix ans dans l’ombre.
Plus de vingt jours après la signature de l’accord politique global et inclusif en RDC, les modalités de son application tardent à être adoptées. Principal blocage : le partage des postes. Au grand dam des évêques congolais, médiateurs de ces tractations, qui l’ont fait savoir dimanche.
Le président Joseph Kabila et les principaux leaders de l’opposition sont parvenus à un accord inédit, mais fragile, pour organiser les élections d’ici à la fin de 2017. Qui ne résout pas tous les problèmes, tant s’en faut.
François Hollande tenait à approuver la décision de Joseph Kabila, d’être parvenu à un consensus politique en RDC. Le président français avait pourtant émis, il y a quelques mois, des remarques qui incriminait le chef d’Etat congolais.
Les ultimes tractations relatives au document additif de l’accord politique conclu le 31 décembre butent essentiellement sur la nomination du prochain Premier ministre. Entre le camp du président Joseph Kabila et celui de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, personne ne veut concéder de terrain.
C’est la fin d’un long exil pour Roger Lumbala. Le président du Rassemblement congolais pour la démocratie-Nationaliste (RCD-N), qui vivait en Europe depuis 2012, est rentré en RD Congo le 15 janvier dernier, rapporte Radio Okapi.
Plus de dix jours après la signature de l’accord politique de la Saint-Sylvestre qui, entre autres, acte sa libération, l’opposant Moïse Moni Della, reconnu comme l’un des sept prisonniers politiques emblématiques, est toujours en détention à Kinshasa.
À la tête du Front pour le respect de la Constitution et secrétaire générale du MLC, Ève Bazaiba n’a toujours pas apposé sa signature sur l’accord politique global et inclusif conclu le 31 décembre 2016 à Kinshasa. La dame de fer explique les raisons de sa réticence à Jeune Afrique.
Ce jeudi, l’opposant et proche de Moïse Katumbi, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, était auditionné au tribunal de Lubumbashi par un magistrat instructeur. Il est accusé d’avoir insulté le président Joseph Kabila dans un enregistrement audio jamais rendu public.
Les évêques congolais ont été reçus ce mercredi par Joseph Kabila, qui a reconduit leur mission de médiation, en vue de la mise en œuvre de l’accord politique conclu le 31 décembre.
La coalition au pouvoir en République démocratique du Congo a conditionné mardi sa participation aux négociations sur l’application de l’accord de cogestion du pays avec l’opposition à une reconduction par le président Joseph Kabila de la médiation des évêques qui a permis une sortie de crise in extremis.
L’ex-gouverneur du Katanga, exilé depuis sa condamnation à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d’immeuble, a confirmé mardi sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. L’opposant a également salué la signature d’un accord historique entre l’opposition congolaise et le camp de Kabila, tout en appelant le peuple à la vigilance.
En République démocratique du Congo, un contact est prévu ce mardi entre le pouvoir et l’opposition afin de définir les modalités d’application de l’accord signé le 31 décembre. Celui-ci doit poser les jalons de la cogestion du pays après la fin du mandat du président Joseph Kabila le 20 décembre dernier.
Sous l’égide des évêques catholiques, les pourparlers directs entre les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement, principale plateforme de l’opposition congolaise, ont débouché samedi soir à la signature d’un « accord politique global et inclusif ». Mais le document renvoie à plus tard l’examen de certaines divergences dont le sort de l’opposant Moïse Katumbi.
La majorité et l’opposition étaient réunis samedi au siège de l’épiscopat congolais à Kinshasa pour finaliser un accord très attendu de sortie de la crise politique provoquée en République démocratique du Congo par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
La majorité et l’opposition sont « pratiquement arrivés à conclure un accord » de sortie de la crise provoquée en RDC par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, après quinze jours des discussions, a annoncé vendredi à Kinshasa l’épiscopat congolais, médiateur de ces négociations.
Sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo, les pourparlers de la dernière chance pourraient aboutir d’ici vendredi à la signature d’un accord de sortie de crise, confortant ainsi la place immuable de l’Église dans le jeu politique congolais. Décryptage.
Arrêté le 19 décembre, le député Franck Diongo a été condamné mercredi à 5 ans de prison à Kinshasa. Quinze autres manifestants anti-Kabila ont écopé eux de trois ans de prison à Lubumbashi, dans le sud de la RD Congo.
Arrêtés lors de manifestations contre le maintien de Joseph Kabila au pouvoir en RDC, 19 militants du mouvement citoyen Lucha ont été libérés mardi à Kinshasa et à Goma. Mais au même moment à Lubumbashi, l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga a levée l’immunité d’Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, proche de l’opposant Moïse Katumbi.
Si les pourparlers entre les signataires de l’accord du 18 octobre et le Rassemblement de l’opposition avancent, quelques points divisent encore les protagonistes, notamment le sort de l’opposant Moïse Katumbi. Décryptage à cinq jours de la signature annoncée de l’accord.
Dans son homélie de Noël, le cardinal congolais Laurent Monsengwo a lancé un message de paix à ses compatriotes et appelé le président Joseph Kabila à ne pas se maintenir au pouvoir par la force.
Jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi, les délégués du camp des signataires de l’accord du 18 octobre et ceux du Rassemblement procédaient aux derniers réglages du compromis politique trouvé entre le président Joseph Kabila et l’opposant Étienne Tshisekedi. Sauf coup de théâtre, la signature de l’accord doit avoir lieu ce vendredi.
L’opposant Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, est revenu mercredi pour Jeune Afrique sur les voies de sortie de crise en RD Congo préconisées par la principale plateforme de l’opposition. Interview.