Au Maroc, un juge vient de donner raison à la mère d’une jeune fille que le lycée français Victor Hugo de Marrakech avait refoulé pour port d’un voile.
Ce 16 juin 2024 sera célébrée la Journée de l’enfant africain autour du thème : « L’éducation pour tous en Afrique : l’heure est venue ». Un défi qui impose d’aller au-delà des mots et des slogans, estime Éric Topona Mocnga, journaliste tchadien.
L’ACTU VUE PAR – La directrice générale de Sayna revient sur son parcours et les défis rencontrés actuellement pour développer l’éducation numérique en Afrique. De Madagascar à Paris, elle forme des milliers de jeunes aux compétences numériques et les aide à monétiser leurs connaissances pour transformer leur avenir.
Sur décision des conseils de discipline, quelques enseignants grévistes suspendus réintégrent les salles de classe. Une annonce qui conforte l’idée d’un retour à la normale pour les élèves, à l’approche de la fin d’une année scolaire plus que perturbée, avec des milliers d’heures de temps scolaire perdues.
Aujourd’hui encore, l’analphabétisme des femmes et l’inégalité d’accès aux études reste un problème en Tunisie. Il y a un siècle, pourtant, une jeune fille de Tunis a montré la voie en devenant la première à obtenir un diplôme dans le pays. Un événement salué par ses contemporains.
Pierre angulaire de l’avènement démocratique malien, l’Association des élèves et étudiants (AEEM) a été dissoute en mars par les colonels au pouvoir. Une décision qui, sous couvert de lutte contre la violence en milieu universitaire, révèle la volonté de démanteler un « État dans l’État » menaçant le pouvoir.
Le gouvernement ivoirien, qui a multiplié la construction d’établissement scolaires ces dernières années, cherche à recruter plus de professeurs dans les régions sous-dotées en effectifs. Mais certains syndicats craignent pour la qualité de l’enseignement, faute d’un niveau suffisant chez ces futures recrues.
Les femmes représentent 25 % des 2 millions d’analphabètes que compte le pays. La stagnation de ce taux depuis des années et l’absence d’amélioration dans l’apprentissage poussent les associations et les services publics à changer leur stratégie.
L’Unesco appelle les pays du continent à financer leurs systèmes éducatifs à hauteur de leurs ambitions. Ils prévoient, par exemple, de réduire de moitié leur taux de non-scolarisation dans le primaire, pour le ramener à 11%.
Pour l’actuel président ghanéen comme pour l’ancien président tanzanien, transformer le continent en une puissance mondiale exige un engagement vigoureux en faveur de l’éducation. Un pari à relever, à l’heure où l’UA célèbre sa première Année de l’éducation.
En Guinée, nommé ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle par Mamadi Doumbouya, cet ancien entrepreneur passé par les Nations unies s’échine à faire progresser un secteur jusque-là délaissé. Et connaît, contre toute attente, quelques succès.
L’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication de Yaoundé vient de célébrer son cinquantième anniversaire. Portrait d’un fleuron du paysage académique camerounais en pleine transformation.
Au Maroc, l’année scolaire en cours devait être celle de la réforme de l’éducation nationale. Mais sa mise en place a été perturbée par le long mouvement de protestation des enseignants. Le ministre de l’Éducation nationale revient sur la gestion de la crise et explique sa recette pour mener à bien sa réforme.
Le puissant syndicat étudiant vient d’élire son nouveau secrétaire général, qui promet de pacifier un mouvement à l’histoire tumultueuse et aux pratiques décriées.
Développement durable, dette, intégration régionale, éducation, santé, technologies et innovation… L’économiste américain pose un regard acéré sur l’état du continent et explore ses perspectives.
Les langues africaines sont en recul, même si certaines d’entre elles, dont le wolof ou le bambara, résistent mieux que d’autres. Il est de la responsabilité des politiques de faire reconnaître la nécessité de les enseigner.
Malgré le gel d’une réforme contestée, certains enseignants, alignés sur les organisations professionnelles sectorielles, poursuivent leur mouvement de grève. Une nouvelle rencontre avec le gouvernement s’est tenue le 14 décembre pour tenter de lever les derniers désaccords.
Entre un mouvement de protestation qui s’éternise et les résultats décevants du royaume au dernier classement Pisa, le secteur de l’enseignement est en crise. Une crise qui plonge ses racines dans le passé. Retour sur 150 ans d’histoire de l’instruction publique au Maroc.
Le 27 novembre, le gouvernement Akhannouch et quatre centrales syndicales se sont entendus pour geler la réforme contestée du statut unifié des fonctionnaires. Une décision qui n’a pas suffi à satisfaire les coordinations sectorielles de l’enseignement.
Tous les deux ans, le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur organise le concours Cames d’agrégation dans différentes disciplines. Issus de 18 États d’Afrique francophone, les lauréats font, ensuite, bien souvent partie de l’élite politique de leur pays.
Depuis le 5 octobre, l’enseignement public marocain est en crise et les jours de grève se succèdent sur fond de désaccord, en cause : le statut des enseignants. Face à l’intransigeance du gouvernement, les syndicats font preuve de jusqu’au-boutisme.
Si le français fait toujours partie de l’ADN du royaume, l’anglais s’impose de plus en plus, et avec lui un éloignement progressif du modèle français. Quand la langue se mêle à la politique, les basculements semblent inévitables.
Le mutisme des chefs d’État africains face à l’afflux de migrants aux portes de l’Europe entérine l’absence de solution politique efficace pour endiguer le phénomène. Il est temps que la société civile et les acteurs économiques prennent le sujet à bras-le-corps.
Les enseignants camerounais et leur collectif On a trop supporté ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève entamé en février 2022. Au point de déstabiliser la République, comme l’affirme le gouvernement ?
Depuis l’indépendance, l’École nationale d’administration et de magistrature forme des élèves triés sur le volet, appelés à exercer les plus hautes fonctions du pays. Mais dans le Cameroun de Paul Biya, elle est aussi devenue le symbole d’un privilège de classe.
Organisée en mai dernier à Ottawa, la deuxième édition du « Concours U7+ des universités » a une nouvelle fois mis en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes du continent qui aspirent à poursuivre leurs cursus de formation en Occident. Au nombre de ces écueils persistants, l’obtention des visas.
Certains parents d’élèves commençaient à désespérer, mais cette fois, ça y est, la date de la rentrée a été annoncée. Ce sera le 19 septembre, dans un contexte de hausse du prix des fournitures scolaires qui angoisse déjà de nombreuses familles.
Depuis 2021, l’établissement d’enseignement supérieur est traversé par une fronde menée par des professeurs contre le puissant recteur de l’université, Maurice Aurélien Sosso. Un conflit plus politique qu’il n’y paraît ?
Publié ce 26 juillet, le dernier rapport de l’Unesco sur l’éducation met en lumière les avantages et les risques liés à l’utilisation d’internet et des nouvelles technologies dans le domaine de l’enseignement.