Au 43e jour des confrontations entre Israël et le Hamas, qui ont déjà fait quelque 12 000 morts, l’État hébreu resserre un peu plus l’étau sur Gaza. Pour Skander Ounaies, il est encore temps d’éviter le désastre annoncé, et de contrer la rupture définitive qui se profile entre le monde arabe et l’Occident.
Les deux candidats avaient chacun réuni plus de 43 % des voix lors du premier tour, le 10 octobre. Le président sortant, ancienne star du foot, avait triomphé de son adversaire, ex-vice-président, lors de la précédente élection, avec plus de 61 % des voix.
L’Union européenne a appelé dimanche 12 novembre les autorités burkinabè à « faire toute la lumière » sur l’attaque qui a coûté la vie à une centaine de personnes la semaine dernière dans ce village de la région du Centre-Nord. Le gouvernement burkinabè n’a, lui, toujours pas réagi.
Ces fenêtres de « quatre heures sans opérations militaires », selon les États-Unis, permettront aux civils de fuir cette partie de la bande de Gaza, où les combats et les bombardements se concentrent, pour rejoindre le sud du territoire contrôlé par le Hamas.
Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois cette possibilité, alors que le territoire palestinien sous contrôle du Hamas est devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants ». Benjamin Netanyahou a promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui entre, ce 7 novembre, dans son deuxième mois.
L’armée israélienne poursuit son offensive dans le nord de la bande de Gaza avec pour objectif de détruire le centre de commandement du Hamas. Les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus pressants. Dénonçant un « massacre immoral », le président turc boycotte ce 6 novembre une rencontre avec le secrétaire d’État américain.
Dans un discours très attendu, le chef du Hezbollah a dénoncé la responsabilité américaine dans les attaques en cours sur Gaza. Le leader chiite s’est toutefois montré vague quant aux options militaires et politiques qui s’ouvraient à lui.
Après une semaine de combats dans le nord de la bande de Gaza, les soldats israéliens sont parvenus où se trouve le « centre de l’organisation terroriste Hamas ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu ce 3 novembre en Israël, pour appeler à des « mesures concrètes » afin d’épargner les civils. Plus de 1 400 Israéliens, selon les autorités, et plus de 9 000 Palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis l’attaque du 7 octobre.
Parallèlement au gouvernement d’union nationale d’urgence, un organe de contrôle militaire a été créé. Sa mission : diriger les opérations dans la bande de Gaza. Il est composé de cinq figures politiques majeures, dont trois généraux.
Après quatre ans passés en Afrique du Sud, Youssef Amrani a été nommé ambassadeur aux États-Unis par Mohammed VI. Une mission importante pour ce diplomate qui accumule plus de trente années d’expérience au sein des Affaires étrangères.
Depuis qu’Abdourahamane Tiani a renversé Mohamed Bazoum le 26 juillet, Washington a choisi la carte du pragmatisme. S’ils ont fini par dénoncer le coup d’État, les Américains n’entendent pas quitter le Niger et doivent composer avec la junte.
Washington a mis en garde l’Iran contre tout élargissement du conflit déclenché par l’attaque meurtrière du mouvement islamiste Hamas, au cours de laquelle plus de 1 400 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués. Du côté palestinien, plus de 4 500 personnes, en majorités des civils dont 1 900 enfants, ont trouvé la mort à ce jour.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a catégoriquement rejeté la proposition de certains politiques israéliens d’évacuer les habitants de la bande de Gaza vers l’Égypte, à l’heure où Israël prépare une invasion terrestre du nord de l’enclave et a demandé son évacuation.
Organisée par les autorités de l’est du pays, cette rencontre visant à réunir les pays apportant une aide financière a été accueillie avec scepticisme par une partie de la communauté internationale. Elle aura finalement lieu au début de novembre.
Le secrétaire américain à la Défense a indiqué évaluer les différentes options concernant l’avenir des 1 100 soldats stationnés dans le pays, au lendemain de l’annonce par la France du retrait de ses troupes.
Une faute de frappe dans des adresses e-mails de l’armée américaine redirige depuis dix ans des messages – parfois sensibles – adressés au Pentagone vers le domaine internet du Mali, dont le gouvernement de transition reprend le contrôle ce lundi.
L’administration de Joe Biden n’a pas réussi à empêcher la présence du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa lors du sommet des affaires « US-Africa Business Summit », organisé au Botswana du 11 au 14 juillet. Coulisses d’un couac diplomatique.
Nommé à la tête de l’institution de financement international, le 1er juin, cet homme au profil atypique et aux qualités recherchées était soutenu par les États-Unis. Il succède à David Malpass.
Agacé par les liens qui unissent Moscou et Pretoria, Washington menace de retirer l’Afrique du Sud de la liste des bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), lequel permet un accès préférentiel au marché américain.
Des désaccords persistent quant au lieu de ce sommet, dont ni la date ni même le nom ne sont encore fixés. En cause, entre autres, des différends côté marocain. Coulisses.
Promulgué par le président Yoweri Museveni, le texte avait déjà suscité l’inquiétude des ONG et de la communauté internationale en mars, lors de son examen.
Remise en question du dollar, émergence d’un Sud global, inégalités grandissantes… Face à une finance mondiale de plus en plus décriée, l’ancien ministre tunisien des Finances planche sur un nouvel ordre basé sur l’équité.
Plusieurs instances internationales ont reproché aux autorités congolaises « l’usage disproportionné de la force ». L’opposition à Félix Tshisekedi a promis une nouvelle manifestation le 25 mai à Kinshasa, devant le siège de la commission électorale.
Les proches d’une partie des opposants, journalistes et hommes d’affaires emprisonnés depuis février se tournent vers la juridiction continentale, estimant que les prisonniers n’ont pas les moyens de faire valoir leurs droits dans leur propre pays.
L’ambassadeur américain en Afrique du Sud a dénoncé le non-respect du non-alignement sud-africain devant des médias locaux. Cyril Ramaphosa a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Depuis la reprise des combats entre les troupes de Mohamed Hamdan Dagolo, dit Hemetti, et l’armée d’Abdel Fattah al-Burhane, l’implication de la Russie et de Wagner est particulièrement observée à Khartoum. Jeune Afrique décrypte les intérêts du Kremlin et de ses supplétifs.
Le ministère américain de la Justice vient d’enclencher une procédure judiciaire contre des membres de l’African People’s Socialist Party (APSP) et du Uhuru Movement.