Interrogé sur la présence présumée de militaires rwandais aux côtés des forces armées congolaises dans l’est de la RDC, Paul Kagame a assuré qu’aucun des soldats des RDF n’est déployé dans cette région où sévissent de nombreux groupes armés hostiles à Kigali.
Coopération sécuritaire dans l’est de la RDC, impact du coronavirus sur la région, tensions politiques à Kinshasa, élections au Burundi… Un an après sa prise de fonction, l’envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs répond aux questions de Jeune Afrique.
Cinq hommes arrêtés au Rwanda à la suite d’une attaque ayant fait 14 morts dans le nord du pays, dans la nuit de vendredi à samedi, ont affirmé être des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), lors de leur présentation au public par la police dimanche soir.
Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) depuis 2012, le chef militaire des rebelles hutus des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), Sylvestre Mudacumura, a été tué dans la nuit de mardi à mercredi dans la chefferie de Bwito, dans le Nord-Kivu, selon plusieurs sources sécuritaires congolaises.
Deux cadres des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), mouvement rebelle actif dans l’est de la RDC, arrêtés le 15 décembre ont été transférés à Kinshasa où ils pourraient être jugés prochainement, alors que Kigali souhaite leur extradition vers le Rwanda.
Trafic d’or, accusations contre le général « Tango four », traque des ex-M23 ou encore des FDLR… Le dernier rapport des experts de l’ONU, rendu public le 13 août, contient de nombreux détails sur les crises que traverse la RD Congo. Il a été rédigé par les collègues de Michael Sharp et Zaida Catalán, assassinés en mars alors qu’ils enquêtaient dans la province du Kasaï-central.
La Monusco a annoncé mercredi la fermeture d’ici fin juillet de cinq de ses bases fixes au Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo. Une décision commandée par le nouveau mode opérationnel des Casques bleus, mais qui est loin de rassurer tout le monde.
Trente-trois ex-miliciens hutu rwandais vivant dans la province troublée du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo ont regagné le Rwanda depuis janvier, a annoncé mercredi la Mission de l’ONU en RDC (Monusco).
Les Nations Unies ont affirmé ce mercredi craindre de nouvelles violences intercommunautaires dans le Nord-Kivu, à l’est de la RDC, trois jours après une attaque ayant causé la mort d’une trentaine de personnes.
Deux personnes soupçonnées de vouloir rejoindre les auteurs d’une série de massacres dans la région de Beni ont été « lynchées puis brûlées » par la population de Butembo, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon plusieurs sources locales.
L’organisation catholique Caritas-Congo a annoncé mardi l’enlèvement de trois de ses membres dans une zone de l’est de la RDC où pullulent des groupes armés, particulièrement les FDLR.
Soutien rwandais aux rebelles burundais, livraison d’armes par la Corée du Nord, rôle trouble d’officiers congolais dans les massacres à Béni… Avant même sa sortie officielle, le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la RD Congo fait polémique. Jeune Afrique a pu consulter ce document de 164 pages. En voici les principaux points.
Le gouvernement congolais a annoncé vendredi le transfert à Kinshasa de Léopold Mujyambere, chef adjoint des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), arrêté il y a peu dans l’est de la RDC.
Le Rwanda a accusé samedi des rebelles hutu rwandais des FDLR en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) voisine d’avoir attaqué un poste de police dans l’ouest du pays, quelques semaines après avoir déjà dénoncé une première incursion sur son sol.
Alors que le Conseil de sécurité doit voter une nouvelle résolution sur la RD Congo d’ici à la fin du mois, Kinshasa réclame une nouvelle réduction des effectifs militaires de la Mission de l’ONU (Monusco) sur son territoire, estimant que la situation sécuritaire s’est « nettement améliorée ». Le gouvernement congolais souhaite par ailleurs bénéficier de « l’appui » onusien dans l’organisation de ses élections, mais refuse tout « accompagnement ».
Les FDLR ont démenti auprès de Jeune Afrique être responsables du massacre de Mukeberwa, dimanche dernier. Mais une faction dissidente de la rébellion hutue rwandaise pourrait être impliquée. Explications.
Arrêté en RD Congo après 19 années de cavale, le Rwandais Ladislas Ntaganzwa, qui avait rejoint la rébellion des FDLR, est soupçonné d’avoir été l’un des fers de lance du génocide dans la préfecture « rebelle » de Butare, en 1994. Historien et politologue, Jean-Paul Kimonyo – par ailleurs conseiller à la présidence rwandaise –, revient sur le rôle que Ntaganzwa est accusé d’avoir joué.
Depuis cinq ans qu’elle est en prison, ses défenseurs affirment toujours que sa détention est politique. Mais la réalité est à l’image du personnage : bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Responsable de l’administration au sein des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dans l’est de la RD Congo, le lieutenant-colonel Gerard Ntibibaza a fait défection, fin septembre, pour se réfugier en territoire rwandais.
Quatorze agents du Centre de développement rural (Cederu), une ONG congolaise basée dans l’est de la RDC, ont été enlevés dimanche dans le Nord-Kivu. Les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) seraient les auteurs de l’enlèvement, selon les autorités locales.
Deux des chefs des rebelles hutus rwandais ont été condamnés à de la prison ferme en Allemagne, et, sur le terrain, Kinshasa et Kigali se disent prêts à s’unir pour en finir.
C’était la dernière journée de Martin Kobler. Après deux ans à la tête de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), le diplomate allemand s’est envolé, vendredi, pour la 70e Assemblée générale de l’ONU à New-York. Avant son départ, il s’est confié à Jeune Afrique sur ses motifs de satisfaction et ses frustrations.
La justice allemande rendra lundi 28 septembre son verdict contre deux chefs de la rébellion hutue rwandaise, accusés d’avoir orchestré à 6000 kilomètres de distance des crimes contre l’humanité et de guerre dans l’est de la RDC. Un verdict qui survient après quatre ans d’un procès épineux
La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. Au Rwanda, Emmanuel Karenzi Karake est à la tête des renseignements militaires.
Cantonnés à Kisangani, des dizaines d’ex-combattants des FDLR, la rébellion hutue rwandaise, et leurs familles ont accusé la RDC de les affamer et de les priver de soins afin de les « forcer » à retourner au Rwanda voisin.
Neuf soldats congolais, dont trois officiers, ont été tués dans une embuscade tendue par des FDLR dans l’est de la RDC, alors que l’armée congolaise est engagée dans une offensive censée éradiquer ces miliciens.
En froid avec Kinshasa, les Nations unies souhaitent relancer la coopération « le plus vite possible » avec l’armée afin de neutraliser les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) actifs dans l’est de la RDC.
« Une guerre sans combattants? » L’armée congolaise progresse au Sud-Kivu face à des rebelles rwandais des FDLR qui préfèrent fuir, faisant craindre que les problèmes causés par leur présence depuis plus de 20 ans ne soient en rien réglés.
La Mission onusienne en RDC (Monusco) a suspendu son appui à l’armée congolaise dans les opérations contre les FDLR. En réponse, Kinshasa a décidé de traquer seul ces rebelles rwandais. De passage à Paris, Raymond Tshibanda, le chef de la diplomatie congolaise, a expliqué à « Jeune Afrique » les raisons de cette décision. Interview exclusive.