On l’a connu sous le nom d’Abou Hafs quand il appelait au jihad. Il est aujourd’hui un fervent partisan d’un islam libéral. Son long voyage idéologique l’a conduit au ministère de la Justice, qui s’apprête à lancer des réformes audacieuses en matière d’égalité des droits.
Pour Rabat, l’islam du « juste milieu » est vecteur de soft power sur le continent. De nombreux outils ont été mis en place pour le promouvoir. Mais il doit faire face à la concurrence des pétrodollars wahhabites.
Vingt-cinq ans après l’assassinat du chanteur kabyle, et malgré un procès en 2011 ayant débouché sur deux condamnations, les circonstances de cette « exécution », tout comme l’identité de ses commanditaires, demeurent un mystère
Pour remporter la guerre qu’il livre aux groupes jihadistes qui contrôlent des pans entiers du Burkina Faso, le président de la transition utilise massivement les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils de l’armée. Un choix qui suscite bien des appréhensions, dans l’armée comme dans la société civile.
Pas de Cour constitutionnelle, toujours pas de Chambre haute, des conseils municipaux remplacés par des fonctionnaires nommés. La mise en place de la nouvelle Constitution a pris un certain retard, laissant une grande marge de manœuvre au président.
En 2020, le président Emmanuel Macron annonçait « vouloir libérer l’islam des influences étrangères » et créer un véritable islam de France. Parmi ses inspirateurs : Hakim El Karoui, essayiste et consultant au sein de l’Institut Montaigne. Entretien.
Chkobba, noufi, rami ou poker… Les Tunisiens sont un peuple de joueurs, même s’il n’est pas toujours facile de s’adonner à sa passion dans une société où l’islam en condamne, du moins en théorie, la pratique et où l’État adopte une position ambiguë.
Entre 2009 et 2012, Jean-François Lhuillier, ancien membre des services français, était en poste en Libye. Pour lui, les événements de l’époque expliquent en grande partie la situation inextricable dans laquelle le pays est aujourd’hui englué.
Condamné mi-mai à un an de prison, le leader d’Ennahdha et ancien président du Parlement tunisien est visé par de nombreuses enquêtes, qui pourraient lui valoir de lourdes peines.
Au lendemain des attentats de 2003, alors que le rouleau compresseur sécuritaire se met en branle, visant en priorité les milieux “salafistes”, le roi Mohammed VI opte pour une approche politique afin de reprendre la main dans le champ religieux.
Il y a vingt ans, le 16 mai 2003, le Maroc était le premier pays du Maghreb à être touché par le phénomène kamikaze. Cinq attentats-suicides qui ont bouleversé le royaume en profondeur.
Le 16 mai 2003, la capitale économique du Maroc était ensanglantée par des attentats-suicides. Un événement sans précédent, dont les conséquences ont été à la fois sécuritaires, politiques et sociétales. Et un traumatisme qui reste vif deux décennies plus tard.
En Tunisie, l’arrestation et l’incarcération du chef historique d’Ennahdha ont fait l’effet d’un coup de tonnerre. Mais ce n’est pas la première fois que le leader islamiste se retrouve derrière les barreaux. Portrait-itinéraire.
La tentative de convocation d’Abdellatif Hammouchi, chef du renseignement marocain, par la police française, en 2014, est un épisode qui a durablement sapé la confiance entre Rabat et Paris.
Dans le tome III de ses Mémoires, l’ancien opposant et député social-démocrate Saïd Sadi nous replonge dans une période charnière de l’histoire contemporaine de l’Algérie.
Depuis la chute de Kadhafi, la Tunisie se savait exposée. L’attaque menée en 2016 par des jihadistes se réclamant de Daech a pris de court les forces de sécurité, mais elle a démontré l’hostilité de la population à l’égard des extrémistes.
Depuis son coup de force, Kaïs Saïed voit dans la moindre critique émanant de l’extérieur une atteinte grave à la souveraineté nationale. Pourtant, le pays a subi dans son histoire contemporaine des attaques bien plus destructrices.
Le lauréat du prix Goncourt 2015 du premier roman revient sur son dialogue avec Emmanuel Macron et livre une analyse aiguisée de la relation entre Paris et Alger, mais aussi de la situation en Algérie.
Dans son dernier ouvrage, l’écrivain et journaliste français Jean-Louis Gouraud, ancien rédacteur en chef de JA, brosse un portrait très personnel du défunt « Guide » libyen, qu’il a longtemps fréquenté. Morceaux choisis.
À la tête d’Expo City Dubai, le site qui abritera la COP28 en décembre prochain, la ministre d’État émiratie de la Coopération internationale est déterminée à développer les échanges entre les Émirats arabes unis et le continent.
Avec son recueil de nouvelles « 30 jours pour trouver un mari », notre collaborateur ferraille avec humour et légèreté contre l’obscurantisme et les idées toutes faites.
De retour à Téhéran après un long exil, l’ayatollah Khomeiny renverse le shah le 11 février 1979. Une révolution qui changera la face du monde, comme Amin Maalouf, alors envoyé spécial de JA en Iran, l’avait si bien pressenti.
De plus en plus visible, la présence des Émirats arabes unis au Sahel ne se traduit pas, ou pas encore, par un déploiement militaire. Mais le souci de contrer l’expansion des groupes jihadistes est très clairement affiché.
Une dizaine de personnes ont été tuées et au moins vingt autres blessées à la suite de l’explosion d’une bombe dans une église pentecôtiste de Kasindi, dans le Nord-Kivu, le 15 janvier. Une organisation proche de l’État islamique serait derrière l’attaque.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, des hommes armés à motos ont attaqué simultanément Kassela et Markacoungo, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de la capitale malienne.