Stigmatisé en France pour ses débordements, le Franco-Béninois Kemi Seba s’est refait une vie de polémiste au Sénégal, où il résidait depuis 2011. Mais sa croisade contre le franc CFA lui a valu, le 6 septembre, d’en être expulsé sans préavis.
Le stock de devises étrangères détenu par la Banque centrale de Tunis est descendu mi-août à quatre-vingt-dix jours d’importations. Une première depuis 2004 et un nouveau signe de la fragilité des finances de l’État.
Pour Abdelaziz Enasri, la transition vers un système de change flexible du dirham n’est pas une mesure isolée mais plutôt la dernière pierre des réformes financières et bancaires menées par l’actuel gouverneur de la banque centrale. Il appelle également les banques à se responsabiliser, pour ne pas vendre des produits de couverture contre le risque de change tout en alimentant ce risque en spéculant.
La Banque centrale de Tunisie (BCT) assouplit les règles concernant l’utilisation de devises étrangères. Les établissements bancaires ont jusqu’au 31 décembre pour transformer les différents comptes en devises et en dinars convertibles en un unique Compte de personne physique résidente (PPR).
Destinées à préserver les devises de l’Algérie, les restrictions croissantes aux importations nuisent paradoxalement aux sociétés locales, s’alarment experts et chefs d’entreprise qui craignent fermetures d’usines et pertes d’emplois.
Des médias congolais ont fait état mardi 18 juillet d’une suspension des paiements de l’État au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC). La rumeur, démentie par la BCC, trahit la fébrilité économique du pays, qui risque d’entrer en défaut de paiement à cause de la pénurie en devise.
Chiffres à l’appui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a balayé le 11 juillet les spéculations entretenues depuis des semaines sur les réseaux sociaux et parfois reprises par des médias.
La transition progressive vers un taux de change flottant doit conduire le Maroc à ouvrir son économie aux capitaux étrangers et à afficher une parité conforme à ses fondamentaux, évitant ainsi toute surévaluation potentielle du dirham. L’enjeu est triple pour le Maroc, résorber une balance des transactions courantes structurellement déficitaire, attirer les investisseurs étrangers, et en particulier chinois, et développer le secteur financier.
Malgré des risques politiques, des risques de change et l’augmentation globale de la dette publique en Afrique, le leader mondial de l’assurance-crédit, Euler Hermes, estime, dans sa dernière analyse, que le continent dispose d’un potentiel économique très encourageant.
Prévue dans la loi de Finances 2017, entrée en vigueur le 1er janvier, la hausse des prix du carburant et du tabac est aujourd’hui effective. Provoquant ainsi le mécontentement de nombreux consommateurs tunisiens.
Lancée le 1er janvier à Abidjan, l’application mobile Timonn tente de combler le manque de petite monnaie dans la capitale économique ivoirienne. Objectif de cette start-up : s’implanter dans le reste du pays et développer d’autres services.
Alors que la dépréciation du dinar tunisien s’est accélérée ces derniers jours, des initiatives gouvernementales et citoyennes tentent d’inverser la tendance. Avec pour mot d’ordre : consommer tunisien.
Le ministre français de l’Economie Michel Sapin a refusé vendredi d’évoquer le débat sur le Franc CFA en Afrique, se retranchant derrière la souveraineté des Africains sur le sujet lors d’une réunion des ministres des finances de la zone franc à Abidjan.
Confrontées à la crise économique, les banques du Zimbabwe vont peut-être se voir obligées d’accepter les chèvres, les vaches et les moutons comme garantie en l’échange de l’octroi d’un prêt. C’est en tout cas toute la teneur d’une loi qui doit être examinée cette semaine au Parlement.
La police nigérienne a annoncé ce mercredi avoir démantelé deux réseaux de faussaires à Niamey et Dosso. Les enquêteurs de la brigade de recherche et d’investigation ont saisi une somme d’environ 2,7 millions de dollars.
Le gendarme sud-africain de la concurrence a recommandé ce mercredi que 17 banques soient sanctionnées pour un trucage supposé des cours des taux auxquels le rand et le dollar ont été échangés depuis 2007. Le dossier est transmis au tribunal de la concurrence, qui doit trancher le dossier.
La Banque centrale tunisienne (BCT) a validé, à l’occasion de sa réunion du mercredi 30 novembre, l’introduction de la devise chinoise, le yuan, dans son panier de réserves en devises.
La police a de nouveau violemment réprimé ce mercredi à Harare une manifestation contre la mise en circulation par le gouvernement d’une nouvelle monnaie.
Sept ans après l’abandon de sa monnaie nationale qui détenait le taux d’inflation le plus élevé du monde, la Banque centrale du Zimbabwe met en circulation ce lundi des « billets d’obligation » indexés sur le dollar. Ils sont censés pallier la pénurie de devises étrangères et relancer la consommation.
La Banque centrale a annoncé ce jeudi que l’Égypte, en quête de liquidités pour soutenir une économie chancelante, avait obtenu un financement de deux milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) de la part d’un consortium de banques internationales.
Vingt-deux ans après la dévaluation du franc CFA, les Africains gardent le souvenir d’un séisme qui a fait chuter leur pouvoir d’achat et d’un diktat imposé par la France.
C’est sans doute le point le plus clivant dans le débat sur le franc CFA : les comptes d’opérations ouverts par la BCEAO et la BEAC auprès du Trésor français pour y déposer une partie (50 %) de leurs réserves de change en contrepartie de la convertibilité de la monnaie.
Garantie de stabilité, martèlent les uns. Frein au développement des pays africains, profitant surtout à la France, rétorquent les autres. Des deux côtés de la Méditerranée, la question du franc CFA divise.
La Cemac et l’UEMOA doivent-elles en finir avec l’ex-franc des colonies d’Afrique ? Économistes, responsables politiques, banquiers… il semble de plus en plus difficile de trouver des voix pour défendre cette monnaie commune. Enquête sur un tabou africain.
L’Égypte a décidé ce jeudi de laisser flotter sa devise pour répondre à une crise monétaire aiguë qui affecte son économie et menace de relancer l’instabilité politique, plus de cinq ans après la révolution de 2011.