Trafic de stupéfiants, piraterie, souveraineté aux Chagos, intensification des échanges intra-africains, mais aussi des relations avec l’Inde et la Chine… Le garde des Sceaux et ministre mauricien des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international revient sur les principaux dossiers diplomatiques de l’océan Indien.
Alors que les eaux du Golfe sont le théâtre d’un regain de tension entre Iraniens et Américains, Abou Dhabi a décidé de quitter la force navale conjointe chargée de sécuriser la zone.
Le golfe de Guinée est de loin la zone maritime la plus dangereuse au monde. Et les attaques y sont de plus en plus violentes et sophistiquées. La preuve en infographies.
Alors que la sécurité au large de la Corne de l’Afrique s’est largement améliorée, les côtes occidentales sont, elles, devenues dangereuses. Même si la coopération interrégionale s’est renforcée sur le sujet, beaucoup reste encore à faire.
La biopiraterie est l’appropriation, sans consentement ni contrepartie, des connaissances et savoir-faire des peuples autochtones en rapport avec la biodiversité. Pour le chercheur Téguia Bogni, ce pillage de la culture et de la nature organisé par les multinationales doit être implacablement combattu.
Huit marins ont été enlevés mardi matin au Cameroun dans l’attaque d’un pétrolier grec par des « individus armés » qui ont pris d’assaut le bateau ancré au port de Limbé, a déclaré le ministère grec de la Marine marchande dans un communiqué.
Neuf marins philippins d’un cargo norvégien enlevés par des pirates présumés début novembre près du port de Cotonou, au Bénin, ont été libérés après 35 jours de captivité, ont annoncé mardi les autorités norvégiennes.
Imagine-t-on l’impact de l’attaque d’un port ou d’une infrastructure dans les eaux du golfe de Guinée ? De bateaux piégés voguant au large des côtes ? Ou même de charges explosives introduites dans un navire ? Avons-nous conscience des nombreuses victimes que ces attaques pourraient causer ? Prend-on la mesure de la catastrophe économique qui en découlerait ?
Pour renforcer la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, où les actes illicites sont fréquents, la France a organisé une série d’exercices maritimes avec 14 pays côtiers africains. La zone reste un partenaire essentiel pour l’Europe.
Le tanker Pantalena, battant pavillon panaméen et comptant à son bord 17 marins géorgiens, a disparu des écrans radars le 14 août alors qu’il naviguait au large du Gabon. Une disparition qui fait craindre un acte de piraterie, un phénomène en recrudescence dans le Golfe de Guinée.
Un pétrolier avec un équipage indien de 22 membres est porté disparu dans le Golfe de Guinée, où les actes de piraterie sont relativement fréquents, ont annoncé dimanche les autorités indiennes.
Depuis plusieurs années, les menaces observées dans les eaux du golfe de Guinée se sont concentrées autour des phénomènes de piraterie, de vols à main armée, de trafics en tout genre ou de pêche illégale.
Condamné à neuf ans de prison pour la dramatique prise d’otages du Tanit, en Somalie en 2009, Mohamed Mahamoud vit aujourd’hui en Bretagne (France), sans papiers. Simon Rochepeau et Thomas Azuélos lui consacrent un roman graphique riche d’empathie.
Si « L’Homme aux bras de mer » de Simon Rochepeau et Thomas Azuélos est une bande dessinée inspirée du drame du Tanit, la piraterie somalienne a été régulièrement été portée à l’écran.
Pour la première fois, des Marocains ont été kidnappés par les pirates sévissant au large du Golfe de Guinée. Une prise d’otages qui rappelle toutefois un triste précédent : l’enlèvement de deux employés de l’ambassade marocaine en Irak en 2005.
Face à la résurgence de la piraterie dans le Golfe d’Aden et dans le bassin somalien, le Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes (GCPSC) a appelé au maintien de la force navale européenne (EUNAVFOR). Le gouvernement somalien cherche également des moyens pour renforcer ses propres dispositifs sécuritaires.
Les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale veulent renforcer leur collaboration dans la lutte contre la piraterie dans le golfe du Guinée. Première étape : une collecte de fonds.
Le nombre d’attaques de navires est en baisse au large de la Corne de l’Afrique. Si cette zone a connu un pic en 2011, avec 171 cas, seuls 27 incidents ont été dénombrés en 2016. À l’inverse, le golfe de Guinée a connu une recrudescence des actes de piraterie, passés de 54 à 95 entre 2015 et 2016, engendrant un coût de près de 793 millions de dollars.
En augmentation constante depuis 2012 dans le golfe de Guinée, la piraterie est devenue un problème majeur pour les pays de la zone. Un rapport publié mardi par l’ONG One Earth Future détaille les caractéristiques de ces attaques ainsi que leurs coûts financier et humain.
Les pirates somaliens qui s’étaient emparé lundi du pétrolier Aris 13 ont libéré ce jeudi le navire et les huit membres d’équipage sri-lankais qu’ils retenaient en otage.
Au large de la Corne de l’Afrique, un navire pétrolier battant pavillon sri-lankais a été attaqué et détourné vers les côtes du Puntland, dans le nord-est de la Somalie, a-t-on appris mardi auprès d’un expert en piraterie somalienne, qui soupçonne des pirates d’être les auteurs de cette attaque.
Au large des côtes nigérianes, l’équipage d’un cargo, constitué de sept Russes et un Ukrainien, a été enlevé dimanche 5 février a-t-on appris par la diplomatie russe. Le bateau était parti le 4 février de Douala, au Cameroun.
Trois marins russes ont été enlevés le 27 novembre par des pirates après l’attaque de leur navire frigorifique au large du Bénin, a annoncé jeudi 1er décembre le ministère russe des Affaires étrangères.
Le 15 octobre, Lomé accueillait le sommet de l’UA sur la sécurité maritime. Un rendez-vous majeur pour organiser la lutte contre la piraterie et les trafics, mais aussi pour développer l’économie bleue.
Les chefs d’État de l’UA ont adopté samedi au Togo la « charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement ». Une impulsion politique indéniable, mais pas une fin en soi, préviennent d’ores et déjà les experts.
A l’issue de cinq jours de discussions à Lomé, les chefs d’État de l’Union africaine s’apprêtent à signer, samedi lors d’un sommet extraordinaire, une charte sur la sécurité maritime. Parmi les présidents attendus dans la capitale togolaise pour parapher le document : Idriss Déby, Ibrahim Boubacar Keïta, Uhuru Kenyatta ou encore Yahya Jammeh.
Douze pirates somaliens jugés à Maurice pour l’attaque d’un porte-conteneurs dans l’océan Indien en 2013 ont écopé jeudi d’une peine d’emprisonnement de cinq ans.
Sept employés d’une société minière australienne, dont cinq expatriés, enlevés la semaine dernière dans le sud-est du Nigeria, ont été libérés, a annoncé dimanche soir la police locale.
Dans son dernier rapport trimestriel, publié mercredi, le Bureau maritime international (BMI) fait état de la baisse des actes de piraterie en haute mer dans le monde, sauf dans le golfe de Guinée, au large du Nigeria.