Le centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa, aussi appelé « prison de Makala », est situé à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), entre les communes de Makala et de Selembao. La prison est connue pour ses conditions de détention particulièrement difficile, avec une surpopulation importante. Le centre est d’une capacité théorique de 1500 détenus, mais il abriterait en réalité 15 000 personnes.
Moins de 48 heures après une spectaculaire évasion de la prison de Makala, dans la capitale congolaise, plusieurs dizaines de détenus se sont échappés d’un autre établissement pénitencier à Kasangulu, au sud-ouest de Kinshasa dans la nuit de jeudi à vendredi.
Ce jeudi, les autorités congolaises ont annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour élucider les circonstances de l’attaque nocturne ayant visé la veille la prison de Kinshasa, Makala. Sans donner plus de détails.
Plus de dix jours après la signature de l’accord politique de la Saint-Sylvestre qui, entre autres, acte sa libération, l’opposant Moïse Moni Della, reconnu comme l’un des sept prisonniers politiques emblématiques, est toujours en détention à Kinshasa.
C’est le plus grand pénitencier de Kinshasa. Un endroit insalubre et surpeuplé sur lequel règne une poignée de détenus. Ici, pas de barreaux aux portes des cellules, pas de matons, mais quelques-uns des prisonniers les plus célèbres du pays.
Arrêté le 15 mars par l’Agence nationale de renseignements (ANR) avec des délégués de Balai citoyen et de Y’en a marre – libérés depuis -, le militant prodémocratie congolais Fred Bauma a été transféré mardi à la prison centrale de Kinshasa.
Une quarantaine de condamnés de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, ne sont pas concernés par la mesure de grâce prise par Joseph Kabila. Ils sont suspectés de complicité dans l’assassinat de l’ancien président, Laurent-Désiré Kabila.
« Disparu », puis retrouvé vivant en octobre 2012, Eugène Diomi Ndongala est désormais placé en détention préventive à la prison centrale de Kinshasa. L’opposant congolais, proche d’Étienne Tshisekedi, est poursuivi pour viol sur mineures. Sa formation politique dénonce un « harcèlement politico-judiciaire ».
Janvier 2003. Au terme d’un procès-fleuve, trente Congolais sont condamnés à mort et plusieurs dizaines d’autres sont frappés de lourdes peines de prison pour leur participation présumée à l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, à Kinshasa.