Accusé par la justice internationale d’avoir commis des crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a passé six années en détention.
Le président exécutif du PPA-CI tentera de prendre la tête du conseil régional du Cavally, dans l’ouest du pays, dirigé par la ministre de la Fonction publique depuis 2018.
Derniers scrutins avant la course à la magistrature suprême de 2025, les élections régionales et municipales du 2 septembre prochain représentent un test majeur pour les partis politiques. Et pour tous les Ivoiriens.
Député-maire sans étiquette depuis deux ans, le fondateur de « L’Éléphant déchaîné » a pris la tête d’une fronde populaire contre les opérateurs téléphoniques en Côte d’Ivoire. En patron de presse engagé, c’est un habitué des coups d’éclat.
Neuf mois après son retour à Abidjan, Laurent Gbagbo a assisté à une cérémonie d’hommage rendu par le peuple de la ville. L’occasion de prononcer un discours dans lequel certains ont senti des relents ethnicistes.
L’ex-ministre de la Jeunesse, qui fut un pilier du régime Gbagbo, s’apprête à regagner son pays, où il compte jouer un rôle politique majeur. Voici les personnalités sur lesquelles il s’appuie pour y parvenir.
L’ancien président ivoirien, définitivement acquitté par la CPI, a la possibilité de réclamer des dommages et intérêts pour la longue privation de liberté qu’il a subie. Mais la procédure est très codifiée et sans garantie de succès.
Confirmé en appel le 31 mars dernier, l’acquittement de Laurent Gbagbo vient clore une liste d’échecs marquants pour la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). De quoi éclipser les réussites de son mandat de neuf ans, qui s’achèvera le 16 juin prochain ?
Désormais définitivement libre, Laurent Gbagbo prépare activement son retour en Côte d’Ivoire, où l’attendent avec impatience ses partisans. Et la plaie ouverte par sa brutale éviction n’est pas refermée.
Après l’annonce de la confirmation de l’acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI, pas de scènes de liesse ni de grandes démonstrations populaires dans les rues des communes favorables à l’ancien président à Abidjan. Mais ses proches et partisans attendent son retour avec impatience.
La chambre d’appel de la CPI a confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Cette décision ouvre la voie au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays.
L’ancien président ivoirien a déposé une demande pour un passeport et un laisser-passer auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles, a annoncé son avocate mardi 28 juillet.
Les audiences terminées, les juges de la Cour pénale internationale vont devoir délibérer sur l’appel déposé par la procureure Fatou Bensouda contre l’acquittement de l’ex-président ivoirien et de son ancien ministre. Mais aucun délai n’a été fixé pour l’énoncé de leur verdict.
La demande de procès en appel de l’ancien président ivoirien, formulée par la procureure Fatou Bensouda, sera examinée de lundi à mercredi par la Cour pénale internationale (CPI).
Malgré la levée d’une partie des restrictions qui leur étaient imposées par la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé n’en ont pas fini avec la justice internationale. Et leur retour à Abidjan semble improbable.
La défense de Charles Blé Goudé est vent debout contre Fatou Bensouda et Emmanuel Altit, l’avocat de Laurent Gbagbo. Alors que la suite du procès en appel des deux hommes devait avoir lieu devant la CPI le 11 mai, cette audience devrait en principe être reportée sine die.
Les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont croisé le fer avec ceux de l’État de la Côte d’Ivoire, jeudi, lors de l’audience du procès en appel devant la CPI portant sur le réexamen des conditions de la liberté conditionnelle des deux hommes, acquittés il y a plus d’un an. L’accusation a pour sa part annoncé son intention de « demander un nouveau procès ».
Après une année 2019 riche en élections majeures sur le continent – Nigeria, Tunisie, Afrique du Sud et Algérie, en particulier –, l’année 2020 s’annonce tout aussi animée avec dix scrutins présidentiels et/ou législatifs. On observera de près les pays soumis à de graves crises sécuritaires, mais aussi ceux où les règles constitutionnelles et leur éventuelle révision font peser une incertitude sur la candidature des chefs d’État actuellement en poste.
Les avocats de l’État ivoirien ont déposé une requête devant la CPI pour s’opposer à la levée des conditions imposées à Laurent Gbagbo depuis sa remise en liberté surveillée, le 1er février dernier.
L’avocat principal de Laurent Gbagbo, Me Emmanuel Altit, a déposé lundi devant la Cour pénale internationale (CPI) une demande de remise en liberté « sans condition » de l’ancien président ivoirien, dans l’attente de la fin de la procédure d’appel le concernant.
La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), l’une des femmes les plus influentes du monde, a créé à nouveau la polémique en faisant appel de l’acquittement de l’Ivoirien Laurent Gbagbo, le 16 septembre dernier. La Gambienne – dont le mandat touche à sa fin – joue là son crédit.
Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale, a fait appel de l’acquittement prononcé le 15 janvier dernier en faveur de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Cette décision ouvre la voie à une nouvelle procédure devant la Chambre d’appel qui devrait prendre plusieurs mois.
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a jusqu’à minuit, ce lundi 16 septembre, pour faire appel de l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. À un an de la présidentielle, la Côte d’Ivoire est suspendue à cette décision.
Le 16 juillet, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) qui ont acquitté l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ont rendu leurs conclusions écrites. Sur plus de 1 000 pages, ils démontent l’instruction et les méthodes de la procureure, Fatou Bensouda.
La chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI) a déposé mardi l’exposé écrit des motifs de l’acquittement prononcé en janvier en faveur de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Le bureau du procureur a désormais 30 jours pour en prendre connaissance et décider de faire, ou non, appel de la décision.
Acquittés, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne sont pas tout à fait libres. Jusqu’aux conclusions finales des juges de la Cour pénale internationale (CPI), ils ne doivent pas s’éloigner trop loin du siège de la juridiction à La Haye (Pays-Bas).
Cinq mois après son acquittement, l’ancien leader des Jeunes patriotes prépare son retour. Depuis La Haye, il raconte la prison, ses relations avec Laurent Gbagbo ou Guillaume Soro, et ses nouvelles ambitions politiques.
Huit ans après la chute de Laurent Gbagbo, la traditionnelle commémoration du 11 avril 2011, date de l’arrestation de l’ex-président ivoirien, se déroule sans faste à Abidjan. Son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), est marqué par de profondes divisions.