Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes, acquitté en première instance par la Cour pénale internationale (CPI) mais toujours en liberté conditionnelle, a appelé les Ivoiriens à oublier toute « vengeance » ou « revanche » après la crise électorale de 2010-2011.
Ensemble, Laurent et Simone Gbagbo ont affronté bien des épreuves. Si leur couple est mort depuis longtemps, c’est leur connivence politique qui désormais bat de l’aile. Mais peuvent-ils vraiment rompre définitivement ? Enquête.
L’influence de Nadiani Bamba dans les cercles du pouvoir a grandi au fil des années, avec la bienveillance de Laurent Gbagbo. Discrète au début de leur relation, celle que l’on surnomme « Nady » a été le premier soutien du chef de l’État pendant ses années de détention à la CPI.
Libre depuis le 8 août 2018, elle occupe à nouveau une place de choix au sein du Front populaire ivoirien, même si elle reste dans l’ombre de Laurent Gbagbo. Son époux a repris les rênes du parti en novembre, mais, à Abidjan, c’est elle qui occupe le terrain, avec l’aide d’un carré de fidèles, dont certains sont très discrets.
Comme Damana Pickass, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI), une dizaine de cadres du parti de l’ancien président ont choisi de rester au Ghana, estimant que les conditions de leur retour n’étaient pas encore réunies.
Depuis leur libération sous condition par la CPI, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont chacun reçu la visite de proches. Si le premier séjourne temporairement en Belgique, le second attend toujours à La Haye, dans un hôtel cinq étoiles, qu’un pays accepte de l’accueillir.
Depuis le début du procès de Gbagbo à La Haye, deux avocats se sont affrontés dans le prétoire de la Cour pénale internationale. Retour sur huit ans d’un combat acharné entre Me Emmanuel Altit, qui a défendu Laurent Gbagbo, et Me Jean-Paul Benoît, avocat de l’État ivoirien, qui est également l’avocat personnel d’Alassane Ouattara.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, bénéficie d’une liberté conditionnelle en Belgique, a annoncé la CPI mardi soir.
La Cour pénale internationale a prononcé la remise en liberté sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, à l’issue de l’audience de ce vendredi 1er février.
Acquittés de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale le 15 janvier, l’ancien chef d’État ivoirien et son ancien ministre sont toujours prisonniers. Vendredi, ils ont à nouveau rendez-vous avec les juges de la Cour pour tenter d’obtenir la fin de leur détention, suite à l’appel du Procureur.
Avenir de la CPI, retour à Abidjan de l’ex-président, enquêtes contre les pro-Ouattara… À la veille d’une nouvelle audience capitale à La Haye, Jean-Paul Benoit et Jean-Pierre Mignard, les avocats de l’État de la Côte d’Ivoire, reviennent sur l’acquittement retentissant de Laurent Gbagbo et ses conséquences.
À la veille de l’audience qui s’ouvre vendredi à La Haye sur l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé, Mausi Segun (HRW) et Drissa Traoré (FIDH) estiment que l’État ivoirien et la CPI ont failli à leurs obligations vis-à-vis des victimes.
L’examen sur le fond de l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé s’ouvre vendredi à La Haye. Proche de l’ancien président ivoirien, l’ex-ministre et ambassadeur Pierre Kipré plaide pour la libération immédiate des deux hommes.
Après son acquittement, Laurent Gbagbo espère être libéré par la Cour pénale internationale dans les prochains jours. Mais il n’en aura toujours pas fini avec la justice. En Côte d’Ivoire, il reste menacé par plusieurs procédures judiciaires.
L’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé vient conforter ceux qui dénoncent une justice internationale par trop politisée et peu soucieuse du droit, selon l’avocate Samia Maktouf.
L’ancien président ivoirien a été acquitté par la Cour pénale internationale. Une décision qui bouleverse son destin et rebat les cartes du jeu politique à Abidjan.
Trois ans après le début de leur procès, la Cour pénale internationale acquittait l’ancien président ivoirien et son ministre mardi 15 janvier, dans un retournement historique. Mais les deux hommes n’en ont pas fini avec la justice internationale.
Acquittés mardi 15 janvier de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, l’ancien président ivoirien et son ancien ministre de la Jeunesse ne seront pas libérés immédiatement, vient de décider la chambre d’appel de la Cour.
Des manifestations contre la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale, se sont déroulées le jeudi 17 janvier dans deux grandes villes du Nord de la Côte d’Ivoire. Cette région est traditionnellement favorable à son rival Alassane Ouattara.
La Cour pénale internationale (CPI) a suspendu mercredi soir la remise en liberté de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, après un nouvel appel déposé par le procureur au lendemain de son acquittement retentissant.
Mercredi 16 janvier, le gouvernement ivoirien a appelé la population à la « réconciliation », après l’acquittement par la Cour pénale internationale (CPI) de l’ex-président Laurent Gbgabo.
À l’annonce de l’acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé, les réactions ont été mitigées parmi les victimes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.
Les procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) vont faire appel de l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, ont-ils écrit dans un document de la Cour consulté le 16 janvier par l’AFP.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé ont été acquittés ce mardi. À Abidjan, leurs partisans n’ont pas tardé à célébrer cette décision historique.
La 1e chambre de la CPI a prononcé ce mardi matin l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, estimant que les charges réunies par le procureur étaient insuffisantes. À La Haye, les partisans de l’ex-président exultent…
La Cour pénale internationale (CPI) a « fait droit aux demandes d’acquittement » de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononçant leur libération. Détenu depuis novembre 2011, le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) va donc pouvoir quitter sa cellule de la prison de Scheveningen, à La Haye.
La Cour pénale internationale doit se prononcer ce mardi sur une demande de non-lieu et une demande de libération provisoire de l’ancien président ivoirien et de son co-accusé, son ex-ministre Charles Blé Goudé.
La Chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI) a fixé une audience mardi 15 janvier à 11 heures pour rendre sa décision sur les demandes de libération provisoire et d’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, ainsi que de son ministre Charles Blé Goudé, poursuivis pour crimes contre l’humanité.
En tant que conseil à la Cour pénale internationale (CPI), mon rôle est de représenter mes clients, mais aussi de pointer les manquements de la Cour ainsi que ses excès. Pour noble que soit sa mission, elle n’est pas à la hauteur des espoirs placés en elle. Nous devons y remédier, d’abord en nous montrant juste et constructif dans la critique.