Le Hamas a accusé l’armée israélienne d’avoir mené des tirs à partir de « chars et d’hélicoptères » sur des personnes qui attendaient une distribution de farine à proximité de la ville de Gaza.
S’ils se mobilisent chaque année pour éviter une explosion des prix lors du mois du jeûne, les pouvoirs publics algériens sont plus décidés encore à éviter de mécontenter la population en cette année électorale. Les mesures annoncées sont donc particulièrement strictes.
Recadrage de la presse sportive, convocation des patrons des chaînes de télévision, création de deux « commissions de veille »… Le ministre algérien de la Communication multiplie les décisions autoritaires. Une façon pour ce fidèle du président d’imposer son image de collaborateur incontournable.
À moins d’un mois du ramadan, les autorités algériennes mettent les bouchées doubles pour enrayer la flambée des prix et assurer la disponibilité des denrées alimentaires en quantités suffisantes.
Dans un contexte de hausse des prix et de difficultés d’approvisionnement en farine, les files d’attente s’allongent devant les boulangeries, tandis que l’angoisse du manque, justifiée ou non, s’installe.
Lors de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, plusieurs footballeurs, dont Zakaria Aboukhlal, ont refusé de porter le flocage arc-en-ciel, mettant en avant « le respect de leurs convictions personnelles ».
Alors que les rumeurs de remaniement gouvernemental se précisent à Tunis, le ministre des Affaires religieuses se trouve au cœur de plusieurs affaires et polémiques.
Les combats étaient toujours intenses entre militaires et paramilitaires, vendredi dans les rues de Khartoum, chacun des belligérants ignorant les multiples appels au cessez-le-feu lancés à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr.
Au lendemain de l’arrestation nocturne du chef d’Ennahdha, l’opinion tunisienne se montre partagée. Si le chef des islamistes est peu apprécié, beaucoup craignent une offensive plus large contre les partis d’opposition à Kaïs Saïed.
En plein ramadan, la fiction « Le Jeu de Dames » est devenue un phénomène de société, non sans s’attirer son lot de critiques, elles-mêmes sources d’audience.
À l’approche du ramadan, des internautes marocains appellent au boycott des dattes algériennes, dont plusieurs quintaux ont été détruits en début de semaine à Casablanca. Accusées d’« inonder le marché marocain » et d’être cancérigènes, elles favoriseraient « la concurrence déloyale ».
Particulièrement dépendante des importations de biens alimentaires, la Tunisie subit de plein fouet la crise mondiale liée au conflit Russie-Ukraine. Reportage à Tunis.
Dans beaucoup de pays, le ramadan est devenu une source de business. Mais quel est le sens spirituel de ces semaines de jeûne, qui ne sont pas spécifiques à l’islam ?
De Rabat au Caire, les séries télévisées du ramadan ont accompagné l’évolution des sociétés arabes, brisant des tabous tels que l’adultère ou l’homosexualité. Le cru 2020 détonne, lui, par ses positions politiques.
L’ensemble des pays musulmans a désormais entamé le mois de ramadan. Entre l’état d’urgence sanitaire au Maroc, les couvre-feux généralisés en Algérie et en Tunisie, et les craintes sanitaires et économiques, force est de constater que ce mois sera bien singulier. Et singulier ne signifie pas moins exaltant, ou plus difficile.
Si la plupart des pays sunnites ont débuté le jeûne le lundi 6 mai, d’autres ont entamé le mois saint un jour avant ou après. Pourquoi ces décalages ? Explications.
Boudées toute l’année, les deux principales chaînes de télévision marocaines 2M et Al Aoula profitent du ramadan pour se réconcilier avec les téléspectateurs du royaume.
Voilà le mois de ramadan arrivé à son terme. On sait que le vocable « ramadan », qui, dans le calendrier musulman, désigne le neuvième mois de l’année, est construit sur la racine « RMD », qui évoque la réverbération du soleil sur le sol, et donc la chaleur. Le nom est employé une seule fois dans le texte coranique (2:185), mais ce mois est aussi le seul à être cité de façon nominative.
Production locale, concurrence des chaînes, pic d’audience… Le directeur de l’agence Media Algeria, spécialisée dans l’achat d’espaces publicitaires, analyse les enjeux de la production audiovisuelle durant le ramadan.
Depuis quelques années, la mobilisation citoyenne pour le droit de manger en public durant le Ramadan prend de l’ampleur. Comme toujours, les non-jeûneurs se heurtent aux pressions sociales, et cette fois-ci au ministère de l’Intérieur aussi.
Arrestations arbitraires, atteintes à la vie privée, humiliations, interdits de toutes sortes… Les dérives autoritaires liées à l’inadéquation entre de vieilles lois obsolètes et la Constitution se multiplient. Enquête.
Il a été dit – et redit – que les musulmans de France avaient voté pour Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle. L’expression « musulmans de France » renvoie le plus souvent aux militants religieux, aux affiliés du Conseil français du culte musulman (CFCM), aux lobbyistes de la charia, aux fans du voile.
Pour les pays d’islam s’est achevé, il y a une semaine, le mois de ramadan ; pour les pays d’Europe (judéo-chrétiens en majorité) débute, aujourd’hui, la période dite des vacances qui dure deux bons mois : juillet et août.
Clinton, Bush et Obama l’ont fait, pas Trump. Contactée par plusieurs médias américains, la Maison Blanche a confirmé qu’elle n’accueillerait pas cette année de dîner pour célébrer la fin du Ramadan, s’attirant (encore) un peu plus les foudres de la communauté musulmane.
En cette fête de l’Aïd el-Fitr, le président Béji Caïd Essebsi a présenté dimanche ses vœux au peuple tunisien, et en particulier aux « concitoyens vivant dans les pays du Golfe ». L’occasion pour lui de s’exprimer sur le conflit diplomatique opposant depuis quelques semaines le Qatar à d’autres pays arabes.